Base aérienne de Bricy, dans le Loiret.
Son nom est 'Aspirant'. C'est un berger belge malinois. Ce chien militaire vit sur la base aérienne, dans un chenil avec une trentaine d'autres chiens et appartient donc à l'armée de l'air, raconte la République du Centre.

Le caporal-chef Anthony Fremont est son maître-chien. Il explique au journal comment cela se passe... "À l'instant où nous ouvrons sa cage, il sait ce qu'il lui reste à faire. Se ruer et aller détecter, à partir d'échantillons d'urines fraîches - préservés par congélation -, ceux qui révéleront la présence de la 'molécule de la peur', et donc le cancer de la prostate".

C'est le seul chien qui sait faire cela en France et il n'existe aucune machine au monde capable de réaliser la même chose.

Il faut savoir qu'au cours d'un test des urines de soixante-six personnes de plus de 60 ans, dont la moitié avaient un cancer de la prostate, Aspirant, a  "classé" soixante trois cas avec succès, toujours selon La République du Centre.

On pensait donc qu'il avait commis trois erreurs ce jour-là. Mais non, parce que ces trois cas ignoraient qu'ils avaient cette affection ! C'est donc bien un sans faute ! Pas étonnant car il paraît que « l'odorat de ce chien  peut s'avérer 200.000 fois supérieur à celui de l'homme » !

C'est parce que le Ministre de la Défense ignorait que des chiens de l'armée étaient utilisés pour détecter des explosifs et des stupéfiants, que le professeur Cussenot, de l'hôpital Tenon de Paris a convaincu la base aérienne de décider en 2007 de commencer à dresser un chien à des fins médicales...

Selon La République du Centre, le professeur cherche maintenant, dans son laboratoire, « à identifier la molécule que le chien perçoit dans les urines « cancer », pour mettre au point un nez artificiel aussi fiable que l'odorat canin ». Ce qui permettrait à des hommes qui « n'ont aucuns maux » d'éviter une biopsie. S'il réussissait, ce serait alors, « une première mondiale » !