• Visitons Saint-Lô dans la Manche....

            bonjour           

     

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    Saint-Lô Basse-Normandie.

    Bien qu'elle soit la deuxième plus grande ville de la Manche après Cherbourg, elle demeure la préfecture et le chef-lieu du département. Elle est également chef-lieu d'un arrondissement et de deux cantons (Saint-Lô-Est - Saint-Lô-Ouest).

    Ses habitants sont appelés Saint-Lois(es). Les noms de Laudois(es), Laudien(ne)s ou Laudinien(ne)s sont également cités.

    Ville

     

    Saint-Lô (ou Saint-Laud) est une commune française de 19 320 habitants, située dans le département de la Manche et la région martyre de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Lô fut décorée de la Légion d'honneur en 1948 et reçut le surnom de « Capitale des Ruines », une expression popularisée par Samuel Beckett.

     
    La Vire vue du pont Roanoke

    Saint-Lô est situé dans le centre de la Manche, au milieu du bocage saint-lois. Le centre-ville se situe sur un éperon rocheux en schiste appartenant au massif armoricain qui domine la Vire. Elle est au confluent de la Dollée et du Torteron, deux rivières canalisées dans leur partie urbaine. (vallon de la Dollée).

    La cité, anciennement appelé Briovère, « le pont sur la Vire » en langue celtique, est née sur un éperon rocheux au confluent de la Vire, la Dollée et le Torteron, dans le Cotentin. Ce cœur historique de la ville est devenu « L'Enclos », un site bien adapté à la défense passive.

    En 1964, elle absorba deux villages voisins, Sainte-Croix-de-Saint-Lô (660 habitants en 1962) et Saint-Thomas-de-Saint-Lô (306 habitants).

     

     

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    Saint-Lô bénéficie du climat doux océanique caractérisé par des hivers doux et des étés tempérés.

    Elle compte une pluviométrie annuelle moyenne de 800 à 900 mm/an. Les pluies sont assez fréquentes tout au long de l'année mais plus abondantes en automne et en hiver, en liaison avec les perturbations venant de l'océan Atlantique. Rarement intenses, elles tombent souvent sous forme de bruine (crachin).

    La température moyenne est de 10 °C.

    • en hiver, la température moyenne oscille entre 1 °C et 7 °C. On compte entre 30 et 40 journées de gel par année.
    • en été, la température moyenne est située autour de 20 °C.

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    Saint-Lô est situé au centre du département de la Manche et constitue donc un nœud de communication entre le Nord-Cotentin et le Sud-Manche.

     

    Saint-Lô se situant à mi-chemin de l'axe Coutances-Bayeux (D972), une rocade a été mise en service dans les années 1980 pour permettre le désengorgement de la ville par le sud.

    Plus récemment, pour désenclaver le port de Cherbourg, la région et le département ont décidé la construction d'une 2×2 voies, la route nationale 174. Elle constitue un maillon de la route européenne E03 et permet une liaison directe vers Rennes et l'Europe du Sud par l'échangeur de Guilberville. Aujourd'hui le tronçon sud relie Saint-Lô directement à l'autoroute A84, permettant un accès autoroutier vers Caen et Rennes. La mise en service du tronçon nord actuellement en travaux permettra quant à lui un accès vers Cherbourg et l'Angleterre via la Route nationale 13. La construction de la 2×2 voies a permis l'extension de la petite rocade sud vers l'ouest et sa mutation en véritable périphérique urbain. Elle a également permis la création et l'extension de nouvelles zones d'activités qui contribue fortement à l'essor actuel de l'agglomération.

       La capitale des ruines

    Entrée de la grotte dans les remparts
     
    Saint-Lô, capitale des ruines
    Ruines de la gare

    La France est envahie en 1940 et la 7e division de Panzer, commandée par Rommel, entre en Basse-Normandie. L'objectif étant la prise du port de Cherbourg, le centre manchois est épargné et Saint-Lô se rendra dans la nuit du 17 juin 1940. Pendant l'occupation, la statue de la Laitière normande, réalisée par Arthur Le Duc est déboulonnée et fondue pour en faire des canons, malgré une opposition des élus locaux.

    En mars 1943, les Allemands décident de creuser un souterrain sous le rocher. Pour l'heure personne n'est capable de dire quelle aurait été l'utilité de ce souterrain et de celui creusé au même moment sous l'Institut d'Agneaux. Des ouvriers issus du STO seront requis jusqu'en juin 1944. À cette date, le souterrain, en chantier, accueillera les malades de l'hôtel-Dieu situé juste en face et une partie de la population saint-loise. Un soldat allemand est abattu en janvier 1944 et plusieurs Saint-Lois sont arrêtés ; cinéma, théâtre et bars sont fermés, les postes de TSF confisqués et le couvre-feu est avancé à 20 heures.

    Les Américains décidèrent de bombarder la ville, située à un carrefour stratégique mais de relative importance, dans la nuit 6 au 7 juin 1944. Il fallait empêcher les renforts allemands stationnés en Bretagne de pouvoir remonter sur le front. Des tracts d’avertissement largués la veille furent dispersés par le vent sur les communes voisines. De la prison, plus de 200 prisonniers dont 76 patriotes périrent enfermés (de nos jours, seule subsiste la porte de l'édifice). On compte plus d’un millier de morts.

    Alors que le haut commandement avait fixé la prise de la préfecture neuf jours après le débarquement, la bataille des Haies ralentit fortement la progression américaine. De plus, de fortes intempéries qui ont eu lieu autour du 9 juillet transforment les terres en champs boueux.

    La conquête de Saint-Lô fut confiée au XIXe  corps de la première armée américaine, placé sous le commandement du général Corlett. Le 15 juillet 1944, elle regroupe :

     

     

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    • La 29e division placée sur la route de Bayeux, près de Martinville. Elle a à sa tête le général Gehardt.
    • Le 30e division placée sur la route de Périers, près du Mesnil-Durand
    • La 35e division placée sur la route d'Isigny, éprouvant des difficultés à Pont-Hébert

    En face, deux corps d'armée allemande sont sur le front de Saint-Lô : la 352e division d'infanterie commandée par le général Krais et la 3e division du 2e corps de parachutistes commandée par le général Eugen Meindl.

    La 29e division attaqua le secteur Nord-Est de Saint-Lô près de la Madeleine. Un bataillon dirigé par le major Bingham, dit le « bataillon perdu », se retrouvera isolé pendant toute une journée sans munition et avec peu de nourriture. On comptait 25 blessés et seulement trois infirmiers alors que les forces allemandes étaient toute proches. Des avions ont même dû larguer des poches de plasma. La colline de Martinville était quant à elle arrosée continuellement par l'artillerie allemande. Le 17 juillet, le 3e bataillon du major Thomas D. Howie rejoint vers 4h30 le bataillon perdu. Caché sous la végétation, le 3e bataillon avait pour ordre de ne pas riposter aux tirs ennemis et de ne se servir que de la baïonnette. Si la jonction était réussie, un obus de mortier éclata près du Major, le touchant mortellement. La position fut alors lourdement attaquée, empêchant un quelconque mouvement dans la journée.

                                

     

     

     

    Le monument du major Howie

    Le 17 juillet, le capitaine Puntenney demanda l'appui de l'artillerie et de l'aviation pour disperser les troupes allemandes. Les GI, à court de munitions, prirent tout de même le carrefour de la Madeleine grâce à un dépôt de mines, abandonné des Allemands. Le 115e, quant à lui, contourna la Luzerne pour se déployer dans le bas de la vallée de la Dollée. Le 18 juillet, une compagnie du 116e rétablit la jonction avec la position de la Madeleine et les Allemands se replient à l'Ouest vers Rampan. Un groupe d'opération est placé sous la direction du général Norman D. Cota pour former la Task Force C. Vers 15 heures, les blindés longent la route d'Isigny, suivis des rangs de soldats. Ils arrivèrent à Saint-Lô par le quartier de la bascule, près de l'église Sainte-Croix. L'armée se regroupa sur la place du Champ-de-Mars et contrôla les points stratégiques de l'est de Saint-Lô (route de Carentan, route de Torigni, route de Bayeux) vers 18 heures. Surpris par la rapidité, les Allemands n'opposèrent que peu de résistance. Repliée sur le versant d'Agneaux, l'artillerie allemande pilonna les carrefours saint-lois, notamment celui de la Bascule, blessant plusieurs officiers dont le général Cotta. Ainsi, le major Glover S. Johns, commandant le 1er bataillon du 115e décida d'installer le poste de commandement dans le cimetière, dans le sous-sol du caveau funéraire de la famille Blanchet. On déposa la dépouille du major Howie sur les restes du clocher de Sainte-Croix pour rendre hommage à son courage, lui qui s'était promis d'être le premier soldat à entrer dans la ville. Le lendemain, les soldats arpentèrent les rues pour débusquer les tireurs embusqués allemands, qui tentèrent sans succès une contre-attaque dans la nuit de 20. À 4h40, la 29e division laisse la ville au contrôle de la 35e division.

     

     

    Commentaires pris sur wikipédia .

      ohoo, j ai 900 commentaire !

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 15 Novembre 2010 à 08:01
    therese

    Bonjour ma copinaute ,tu a bien travaller bravo,hier je n'est pas voulu vous deranger ,bizzzzz a+

    impossible de mettre une image

    2
    Lundi 15 Novembre 2010 à 08:57
    Mousse

    Bonjour Martine,

    Merci, tu me fais découvrir de belles villes de France pays que j'affectionne.

    Elle est magnifique la France !

    Bonne semaine remplie de bisous

    3
    DAN
    Lundi 15 Novembre 2010 à 11:30
    DAN

    Bonjour. Voila une ville que je connais un peu, car je suis venu visiter une amie habitant St Jores et venue se faire hospitaliser ici il y a quelque temps.

    Cette ville à subi le martyre de la guerre aussi, et les images de sa destruction sont chargées de la même douleur que toutes celles de cette époque, avec la même interrogation, auraient-ils pu faire autrement que de détruire les villes  pour gagner cette foutue guerre ?

    4
    Lundi 15 Novembre 2010 à 17:31
    Maria Dora

    Bonjour Martine , je ne situe pas trés bien cette ville , je regarderais sur internet , je suis pourtant venue beaucoup de fois en Bretagne et Normandie ,une cousine habitant St Malo ! Cette guerre avait fait beaucoup de dégats , du coté de chez moi , il a une ville qui est restée telle quelle et elle se visite , tu as du en entendre parler Oradour sur Glane , des gens avaient été fusillés dans l'église , il y a toujours des visiteurs étrangers qui viennet voir cette ville en ruine , rien n'a été touché ! Bonne soirée a vous deux , bisous !

    5
    Lundi 15 Novembre 2010 à 17:41
    therese

    le petit coucou du soir  bizzzzzz THERESE

    6
    Lundi 15 Novembre 2010 à 18:16
    cosedia

    bonjour

    saint lo est une ville préfectorale qui je n'aime guère et ses habitants sont assez

    fiers ! bonne soirée

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    7
    Lundi 15 Novembre 2010 à 20:39
    Zazou-38

    Coucou Martine,

    Merci pour la balade et toutes ces infos...Bonne et douce soirée Martine, bisous

    8
    Mardi 16 Novembre 2010 à 00:13
    cadixmalabradorchoco

    Cette ville comme Royan a été complètement bombardée ! C'est bien triste de voir ce paysage de désolation. Bises. FRANCOISE

    9
    jdou
    Mardi 4 Décembre 2012 à 11:36

    Bonjour Martine. La photo de la ville détruite est impressionnante. Quelle c... ces guerres ! Malgré sa douceur hivernale, je ne sais pas si je serais tentée d'aller habiter par là, surtout après ce week-end semble-t'il très pluvieux et très venté. Bisous

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