Capture d'écran du site Sud-Ouest.
Blanquette Dugroin.

Non, ce n'est pas la nouvelle miss météo de Canal +, mais la nouvelle coqueluche des habitants de Lacanau (Gironde) : un sanglier albinos arrivé avec sa progéniture en mai dernier non loin des bords du lac Moutchic.

Issue de l'accouplement d'un sanglier sauvage et d'un cochon d'élevage qui se serait enfui, cette laie blanche et son marcassin ont suscité depuis l'affection des riverains du coin, raconte Sud-Ouest.

Période de chasse

Un problème toutefois, la chasse est ouverte et les chasseurs locaux ont pour consigne de ne pas se retenir sur les sangliers car ils sont trop nombreux et causent des dégats.

"Les sangliers, on a l'ordre d'en tuer le plus possible, explique Jean-François Bourron, président de l'Association communale de chasse agréée de Lacanau. Ils sont en surpopulation, provoquent de nombreux accidents et attaquent les autres animaux comme les chevreuils, qui eux sont en train de disparaître, en tout cas à Lacanau."

Tout un symbole

Résultat, l'animal est devenu un symbole pour les habitants du quartier qui ont lancé un appel aux chasseurs lundi pour qu’ils ne la tuent pas, d'autant plus que l'animal s'est habitué à la présence de l'homme et n'est plus aussi craintive.

"Elle ne fait aucun dégât, et nous, on lui a juste mis un seau d'eau, plaide Dominique Mugel, l'une des fans de Blanquette, au quotidien. Au début, elle n'arrivait pas vraiment à boire dedans, son petit non plus. Mais maintenant ils y arrivent sans problème ! C'est beau à voir l'évolution, surtout du marcassin."

"Un sanglier blanc, c'est rare. Il faut la préserver", ajoute-t-elle.

"Une pollution"

Cet appel, Claude Dalier, président de l'association départementale des chasseurs de grand gibier, ne veut pas l'entendre. Pour lui, les sangliers blancs, "c'est une pollution". "La seule solution, c'est d'éliminer ces animaux qui ne sont pas conformes aux standards, pour éviter qu'ils y en aient trop et qu'ils contaminent les sangliers de race pure."

C'est la vidéo d'un amateur, où l'on peut voir un lapin sans oreilles, né récemment dans la région de Fukushima au Japon.

Est-ce une preuve des effets des retombées radioactives sur le vivant ? Le journal s'interroge en tout cas sur "un excès d'optimisme des autorités sanitaires japonaises"...

Cette histoire du lapin est sans doute peu de chose, mais elle nous laisse penser qu'on a peu d'informations sur les conséquences de cette catastrophe, sur les humains et notamment sur les habitants qui résident dans les régions japonaises proches de Fukushima !