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    Me revoilà pour vous donner des petits conseils  et vous souhaitez un bon week-end.
    Je vais pouvoir dégourdir mes papattes et me promener tous les week-ends au bord de la mer avec mes maîtres !!

    Publié le Mardi 19 Avril 2011 13:36

     
     
     
     
     
     
    Golden Retriver couché

    Elle est assez répandue chez certaines races

    Les crises convulsives chez le chien sont souvent impressionnantes ! Chien qui bave, tremble et perd connaissance ? Pas de panique, restez calme et suivez nos conseils pour mieux connaître les symptômes, causes et traitements à mettre en place.
    Pour commencer, il faut bien distinguer l'épilepsie des convulsions en général. En effet, l'un des symptômes majeurs de l'épilepsie est effectivement les crises convulsives. Mais, toutes les convulsions ne sont pas dues à la présence d'épilepsie chez le chien en question.
    Les symptômes de l'épilepsie
    L'épilepsie du chien est une maladie assez répandue chez certaines races comme le caniche, le labrador ou encore le golden retriever.

    C'est une maladie nerveuse qui évolue avec le temps et dont les premières crises peuvent passer inaperçues. Mais la fréquence des crises a tendance à augmenter au fur et à mesure des années. Lors de crises convulsives, les manifestations peuvent varier d'un chien à l'autre. Mais, en général, le chien tombe de côté, se met à trembler ou à pédaler, salive, fait ses besoins sous lui. C'est donc très impressionnant mais cela ne dure souvent pas très longtemps.
    Que faire pendant la crise ? Surtout ne paniquez pas ! Et, facile à dire... ne faîtes rien ! Les crises ne durent pas longtemps. N'essayez pas de réveiller votre chien s'il a perdu connaissance, ni de lui tenir la gueule ou la langue, vous risqueriez de vous faire mordre ! Surveillez juste pour qu'il ne se blesse pas.

    Après une première crise, il faut surveiller l'apparition de crises suivantes, noter les conditions de déclenchement de la crise, les symptômes observés et la durée de la crise. En effet, aucun traitement ne sera mis en place si une seule crise a été observée. Il est donc important de noter tous ces petits détails, sans paniquer, afin de pouvoir donner le plus d'informations possibles à votre vétérinaire si des crises réapparaissent.

    Le diagnostic
    Le diagnostic de l'épilepsie essentielle, repose sur l'élimination des autres causes, car il n'y a pas réellement d'examen complémentaire pour la diagnostiquer.

    Le vétérinaire examinera donc votre chien, fera certainement quelques examens complémentaires (prise de sang et analyses sanguines, radiographie, ponction de liquide céphalo-rachidien, scanner éventuel), mais surtout, il vous posera des questions sur les crises qui touchent votre animal.
     
    Le traitement de l'épilepsie
    Dans le cas d'épilepsie essentielle, une crise par mois est fréquemment considérée comme tolérable, et ne nécessite pas forcément de traitement.
    Si les crises deviennent très fréquentes, plusieurs fois par mois, elles peuvent être dangereuses pour l'animal car le cerveau souffre à chaque crise et ces crises fatiguent le chien. De plus, le chien risque de se blesser si personne n'est à côté de lui pour le surveiller.

    Le traitement de l'épilepsie essentielle est donc possible, mais pas systématique. Le traitement consiste en l'administration de gouttes ou de comprimés toute la vie de l'animal, tous les jours. Le plus souvent, ce sont des barbituriques qui sont prescrits.
    La mise en place du traitement dépend de la fréquence des crises, de leur intensité, de leur durée.

    Il est toujours préférable de suivre les conseils de votre vétérinaire, même si cela peut paraître étonnant qu'il veuille attendre avant de commencer le traitement, que les crises soient plus fréquentes.
    S'il prend cette option, c'est en toute connaissance de cause. Il considère que c'est la meilleure solution par rapport à l'équilibre avantages/inconvénients : quelques crises peu fréquentes et peu intenses sont souvent préférables par rapport à une administration journalière (et donc astreignante) de médicaments qui sont des barbituriques (et qui ont comme effet secondaire de rendre l'animal moins vif, et d'avoir une toxicité potentielle pour le foie).

    Un suivi régulier permet de doser le médicament dans le sang, car la posologie dépend beaucoup d'un chien à l'autre, et elle change également au cours du temps.
    Une fois le dosage adapté, on ne change rien tant que le chien va bien ou n'a que des crises légères.
    C'est au vétérinaire, en fonction de l'état du chien, qu'il revient de décider de changement dans le traitement.
     
    Les autres causes de convulsions
    Les causes métaboliques
    1/ Une insuffisance hépatique : le foie est malade et ne peut plus éliminer facilement les toxines de l'organisme, responsables de ce genre de symptômes. On trouve ce problème particulièrement chez les jeunes chiens (chiots ou jeunes adultes) par exemple lors de Shunt Porto-systémique.

    C'est une pathologie congénitale (malformation du fœtus pendant la gestation) qui est due à une mauvaise vascularisation du foie qui n'est alors pas entièrement fonctionnel : seule la partie où des vaisseaux sanguins arrivent et repartent peut fonctionner.

    Le foie a comme fonction principale de détoxifier l'organisme des substances liées au métabolisme (fonctionnement) de l'organisme : il transforme les déchets en ammoniaque puis en urée qui est éliminée ensuite par les reins dans l'urine.
    Les déchets, lorsqu'ils ne sont pas rapidement et totalement éliminés peuvent entraîner des troubles comme des tremblements ou une salivation importante.

    Cette anomalie, plus fréquente chez les chiens de petite race, ne se manifeste pas dès le plus jeune âge du chiot. En effet, la zone vascularisée (fonctionnelle) son foie est capable de compenser et est assez active pour éliminer les déchets. Cependant, en vieillissant, la partie fonctionnelle n'est plus suffisamment active et les troubles apparaissent alors.

    L'insuffisance hépatique peut également être observée chez des chiens âgés atteints par une maladie dégénérative du foie (comme une cirrhose) ou alors une maladie détruisant le foie, maladie pouvant être infectieuse, à médiation immune (le système immunitaire du chien se retourne contre son propre foie) ou tumorale.

    2/ Des crises d'hypoglycémie (manque de sucre) ou d'hypocalcémie (manque de calcium). C'est souvent le cas lors d'éclampsie de la chienne en lactation.
    Les causes toxiques
    Un chien peut avoir ingérer un insecticide, un raticide, un désherbant...
    Les causes neurologiques
    Il existe d'autres atteintes du système nerveux que l'épilepsie qui peuvent également être envisagées :
    • Hydrocéphalie
    • Malformation congénitale
    • Problème vasculaire
    • Tumeur
     
    En conclusion
    Si le diagnostic d'épilepsie est confirmé, et que les crises sont rares, c'est une maladie compatible avec une vie quasi-normale du chien. Si les crises sont trop fréquentes, un traitement médicamenteux permet de juguler l'apparition de ces crises et permet donc de faire mener au chien une vie ordinaire également.
      
    L'Epilepsie Du Chien !!!
      
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  • a09bf398

    Voir mon autre Blog: http://colnem.eklablog.com 

     

     

     

    Le pica chez le chien




    1/ Le pica : qu’est-ce que c’est ?


    Le pica est un comportement alimentaire anormal qui consiste en l’ingestion de substances non nutritives et qui ne sont logiquement pas destinées à être mangées.

    On parle de pica lorsqu’un chien ingère par exemple : de la terre, des cailloux, du tissu, du plastique, du papier, du bois, etc… Lorsqu’un chien ingère des excréments, il s’agit là aussi d’une forme particulière de pica que l’on appelle coprophagie. Pour plus d’information sur cette affection spécifiques, consultez notre fiche santé qui lui est dédié : la coprophagie chez le chien.

     

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    Prisca et Nuage  la petite  chienne de mes parents ..

    2/ Les causes de pica


    Il est dans un premier temps important de savoir que pendant leur croissance, les chiots passent tous, comme les enfants, par une phase de développement appelée phase orale, pendant laquelle ils découvrent le monde avec la bouche. Ils ont alors, pendant cette période, la fâcheuse manie de tout mettre à la bouche et d’ingérer des choses inadaptées : morceaux de jouets, de bois, terre, morceaux de papiers/mouchoirs, excréments, etc…
    Le pica n’est donc pas formellement anormal chez les jeunes chiens, et une éducation adéquate associée à de la patience permettent généralement d’en venir à bout.

    Chez le chien adulte, le pica n’est toutefois pas normal, et est à prendre avec le plus grand sérieux, compte-tenu des risques pour la santé de votre chien que cela peut représenter (cf infra).

    Le pica chez le chien adulte peut avoir une origine « purement comportementale ». Les chiens peuvent agir ainsi par frustration, par ennui, par anxiété, ou encore pour attirer l’attention des propriétaires.
    Certains chiens peuvent aussi ingérer leurs propres crottes ou des objets détériorés, afin de faire disparaître l’objet d’une punition éventuelle (bien souvent en souvenir de réprimandes passées).
    Concernant la coprophagie en particulier, une hypothèse actuelle serait que les chiens agiraient ainsi par mimétisme, ayant vu leurs maîtres ramasser leurs selles.

    Si votre chien mange de l’herbe, il s’agit là aussi de pica.
    Les interprétations données au fait de manger de l’herbe sont diverses et variées. Il s’agirait en réalité d’un comportement instinctif, ancestral, qui permet au chien de se faire vomir, et ainsi de se soulager de toute pesanteur gastrique.
    Si certains ont rapporté que le fait de manger de l’herbe permettait au chien de combler des carences, cette hypothèse semble désormais obsolète, puisque même des chiens dont l’alimentation est parfaitement complète et équilibrée présentent ce comportement.


    NB : selon une croyance populaire, « le chien qui mange de l’herbe se purge ». Si cela est souvent vrai dans le sens « il se fait vomir », il ne faut surtout pas croire que le chien agissant ainsi « se vermifuge ». Au contraire même, l’herbe ingérée peut-être porteuse de nombreux œufs et larves de parasites, et est donc susceptible de contaminer le chien, et non de le débarrasser de quelconques vers digestifs.


    Qu’il s’agisse d’herbe ou de toute autre substance non comestible, le fait qu’un chien mange des choses inadaptées peut être la conséquence d’un certain inconfort digestif, ou nombreuses maladies. Parmi les causes à envisager, citons : les carences alimentaires, le parasitisme digestif, les gastrites chroniques, les intolérances alimentaires, l’ingestion de poils par léchage (bien que généralement plus problématique chez le chat), l’insuffisance pancréatique, etc…
    Certaines maladies dont la boulimie (polyphagie) fait partie des symptômes, peuvent aussi inciter le chien à manger tout et n’importe quoi. Diabète et maladie de Cushing font partie de ces affections rendant généralement le chien boulimique.

    Pour terminer, l’apparition de pica est souvent constaté chez les chiens âgés peut être un signe de sénilité. Le pica fait en effet partie des symptômes de la « dépression d’involution ».


    3/ Les risques liés au pica


    Ingérer des choses qui n’y sont pas destinées est loin d’être anodin ! Il existe de réels risques pour la santé de votre chien, aussi devrez-vous redoubler de vigilance.

    Les principaux risques sont :
    - Une intoxication : par l’ingestion directe de produits potentiellement toxiques (y compris des plantes et des médicaments) ou par ingestion de toute substance sur laquelle aurait pu être dispersé un toxique (ex : végétaux avec des pesticides, engrais, etc…).
    - L’apparition de troubles digestifs
    d’intensité et de gravité variable : simple irritation du tube digestif pouvant se traduire par de la diarrhée et/ou des vomissements, sub-occlusion ou occlusion digestive (ficelles, morceaux de jouets, tissus, plastiques…), perforation digestive (bouts de bois, ferraille, os…), péritonite,…

    - La contraction des maladies infectieuses et de parasites (en ingérant par exemple les excréments d’autres animaux, de l’herbe contaminée, etc…).

    Enfin, le pica peut aussi être associé à un comportement destructeur. Ne laissez donc pas ce comportement s’installer : agissez-vite, et bien !


    4/ Résoudre le pica


    Pour venir à bout de ce comportement souvent désagréable pour le propriétaire, et qui plus est dangereux pour la santé du chien, nous vous conseillons de consulter votre vétérinaire afin d’écarter toute cause médicale. Le meilleur moyen de gérer un problème est en effet d’en traiter la cause. Après avoir éventuellement réalisé les examens complémentaires qu’il jugera nécessaires (bilan sanguin, analyse de selles, échographie, endoscopie digestive…), il pourra alors vous prescrire un traitement s’il y a lieu, et vous indiquer la conduite à tenir en cas de trouble du comportement.

    Dans tous les cas, il faudra veiller à vermifuger très régulièrement votre chien (tous les mois jusqu’à l’âge de 6 mois puis au moins 2 à 4 fois par an ensuite), et à lui proposer une alimentation Premium, afin d’éviter toute carence.
    Le recours à un aliment pour chien à estomac sensible (ex : Hill’s Science Plan Sensitive Stomach) ou à un aliment médicalisé hypoallergénique ou hyperdigestible (sur recommandation de votre vétérinaire) pourra dans certains cas bien précis améliorer les choses.

    En attendant votre consultation et que le problème soit convenablement gérer, sortir votre chien en laisse sous haute surveillance limitera les possibilités de pica et donc les risques pour la santé de votre compagnon.

    Quoiqu’il en soit, l’éducation du chien est primordiale (et ce encore plus s’il s’agit d’un chiot). En cas de pica, la punition dite interactive (venant de vous), n’est pas efficace dans tous les cas et peut même au contraire renforcer le comportement du chien qui recherche votre attention. De plus, les chiens les plus « vifs d’esprit » pourront avoir tendance à limiter le pica en votre présence et décupler leurs efforts destructeurs dès que vous aurez le dos tourné !
    Aussi l’idéal est de mettre en place toutes formes de subterfuges qui feront que le chien associera le pica à quelque chose de désagréable pour lui, et ce indépendamment de votre présence : punitions alors que vous êtes cachés, émission d’un bruit strident, dépôt de répulsif ou de substance amère sur l’objet du délit, etc…
    Sachez que pour venir à bout de la coprophagie, le Copronat est un complément alimentaire qui se met sur l’alimentation des animaux de la maison. Copronat régule la flore digestive des animaux et rend les crottes inappétentes.

    Enfin pour terminer, les friandises/os à mâcher, ainsi que les jouets très solides (ex : Kong) sont un bon moyen de canaliser le besoin de mastiquer de votre chien !

     

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  • 15512

    Les intoxications de Noël : les plantes

    Décorer la maison avec du houx ou se faire la bise sous le gui sont des traditions bien répandues au moment des fêtes de Noël. Mais, il faut prendre garde à ne pas laisser ces plantes à la portée des animaux car elles peuvent entraîner de graves intoxications.

    1. Le gui

    L'intoxication a lieu au moment des fêtes de Noël lorsqu'un animal ingère une grande quantité de baies. Le gui renferme une substance qui possède une forte toxicité cardiaque et nerveuse.
    Les symptômes de l'intoxication sont variés, il y a :

    • des signes nerveux : pertes d'équilibre, hypersensibilité,
    • des signes digestifs : salivation excessive, vomissements, diarrhée,
    • des signes cardiaques : hypotension,
    • des signes urinaires : augmentation de la quantité d'urine émise.

    Cette intoxication est grave et la mortalité est fréquente.
    Le traitement est uniquement symptomatique et doit être mis en place le plus rapidement possible. Il faut donc se rendre au plus vite chez un vétérinaire si on est confronté à ce genre de problème.

    2. Le houx

    Les animaux ingèrent les baies de houx au moment des fêtes de fin d'année car le houx est très utilisé pour décorer les habitations.
    Pour un chien de grande taille d'une trentaine de kg, une vingtaine de baies suffisent pour entraîner la mort. Les signes sont également digestifs et nerveux. On note des vomissements, de la diarrhée, de la salivation excessive en cas d'ingestion limitée. En cas d'ingestion massive, on voit apparaître un abattement, qui peut aller jusqu'au coma et même à la mort.

    Il n'y a pas d'antidote et le traitement est uniquement symptomatique, une visite chez le vétérinaire s'impose.

    3. Le pommier d'amour


    C'est un petit arbuste à fleurs blanches et à fruits d'abord verts, jaunes puis enfin rouges. Il est très utilisé comme plante ornementale au moment des fêtes de Noël.
    Les animaux mâchonnent ou ingèrent les fruits, ce qui entraîne une intoxication et l'apparition de symptômes digestifs et nerveux : salivation, vomissements, diarrhée, coliques, convulsions, parfois coma et mort.
    Mais généralement, l'évolution est favorable quand un traitement symptomatique et éliminatoire est mis en place.


    4. Le poinsettia


    C'est un petit arbuste décoratif très apprécié au moment de Noël. Il présente des fleurs jaunes au centre entourées de pétales vermillon, roses ou encore blanches.Les feuilles et les fleurs contiennent une substance irritante.
    Quand il y a un contact prolongé avec la peau ou les muqueuses, on note une forte irritation de la zone, un œdème léger, une conjonctivite et des larmoiements s'il y a contact avec les yeux.
    Si l'animal ingère les feuilles ou les fleurs, l'irritation a lieu au niveau digestif avec des diarrhées et des vomissements.
    Le traitement fait appel à un rinçage soigné des zones touchées : rinçage à grande eau de la peau ou lavage de l'œil avec des collyres. Au niveau digestif, un simple pansement gastro-intestinal suffit le plus souvent.
    L'évolution est favorable en deux à quatre jours.

    5. L'if


    L'if est utilisé pour décorer les couronnes de l'avent et les couronnes de Noël qu'on appose sur les portes ou sur la table de Noël.
    L'if est une plante très toxique. La dose mortelle est de 8 grammes de plante fraîche par kg de poids. Un chien de 10 kg peut donc mourir s'il ingère 80 grammes d'if.
    En cas d'ingestion importante, la mort est subite et foudroyante. L'animal peut présenter quelques signes avant de mourir : prostration, douleurs abdominales, vomissements, tremblements, chute sur le côté.
    Le traitement est illusoire en cas d'ingestion massive car la mort survient trop rapidement.


    De nombreuses intoxications souvent graves sont malheureusement à déplorer à cause des plantes utilisées à Noël. Il faut donc rester attentif et consulter son vétérinaire au moindre doute.

     

     

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  • fb6760c6

     

     

     

    Le tartre

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    Comme pour les humains, les dents des chiens subissent l'attaque permanente de bactéries qui sont à l'origine de la formation de la plaque dentaire.

    Ces bactéries s'agglutinent à la surface des dents et produisent des substances qui forment une pellicule de couleur orange recouvrant les dents. Cette pellicule est normalement nettoyée chez l'homme par le brossage régulier des dents. Progressivement, la pellicule s'épaissit donc chez le chien avec l'accumulation de couches de glycoprotéines et de polysaccharides, ainsi que le développement de très nombreuses bactéries (la concentration en germes dans le tartre peut être aussi importante que dans les selles). C'est alors la plaque dentaire.

    Avec le temps, la plaque dentaire se minéralise et s'étend sous la gencive, on dit que l'animal a du tartre.

     


    Certaines races de chiens ont une prédisposition génétique à la formation de tartre (petites et moyennes races, comme le Caniche, le Yorkshire, le Pékinois, le Shih-Tzu ou le Cocker).


    Les conséquences du tartre


    Le tartre chez le chien n'est pas uniquement un problème esthétique, mais un réel problème de santé. Tout d'abord, le tartre est le plus souvent responsable de la mauvaise haleine du chien: un chien qui a les dents propres est un compagnon beaucoup plus agréable car moins nauséabond!

    Mais surtout, le tartre s'accumule en permanence, et s'insinue sous la gencive. Celle-ci est en permanence irritée et fragilisée: on a souvent une gingivite (inflammation de la gencive, qui se reconnaît à leur couleur rouge), des saignements au moment des repas, des infections buccales, des abcès. Les dents peuvent également être atteintes, et il n'est pas rare d'avoir des dents totalement rongées par des caries, qui tombent ou qui ne tiennent plus dans la bouche que par la couche de tartre!

    Même s'il ne l'exprime pas votre compagnon souffre forcément lorsque le tartre devient important. De plus les microbes qui s'y développent passent dans le sang et peuvent se fixer dans différents organes (cœur, reins) contribuant ainsi au développement de maladies qui peuvent être graves: insuffisance cardiaque et rénale chez l'animal âgé.


    Que faire si votre chien a les dents entartrées ?


    Tout d'abord, surveillez bien l'apparition du tartre en regardant régulièrement les dents de votre chien (le tartre apparaît d'abord au niveau des dents du fond, comme les prémolaires, et plus tardivement sur les crocs).


    Si vous voyez que les gencives sont rouges, enflées ou qu'elles saignotent parfois, il est temps de faire détartrer votre chien.

    Il est difficile de dire à quel moment le tartre s'installe : certains chien auront besoin d'un détartrage dès l'âge de 1 an (en général les races miniatures), d'autres n'en auront jamais besoin (les races géantes). Pour la majorité des animaux, il faudra pratiquer un détartrage régulier (tous les deux ou trois ans).

    Le détartrage est une intervention indolore pratiquée par votre vétérinaire: le chien est placé sous anesthésie générale, ceci afin qu'il reste immobile la gueule ouverte pendant la durée de l'intervention. Le tartre est décollé par ultra-sons, comme chez le dentiste (donc sans douleur), puis le vétérinaire applique une pâte pour polir les dents. Le détartrage est un traitement, mais ne constitue pas une prévention du tartre. Il est toutefois possible de retarder l'apparition ou la réapparition du tartre, ceci grâce à quelques précautions.


    Que faire pour prévenir l'apparition du tartre ?


    L'idéal pour entretenir une bonne hygiène buccale chez votre chien est de lui brosser régulièrement les dents (dès qu'il a ses dents d'adulte: entre 6 mois et un an). Ceci est possible si vous habituez très jeune votre chien à être manipulé.

    Il existe aussi un produit spécialement adapté, composé d'un doigtier (capuchon de caoutchouc avec des aspérités, à enfiler sur votre doigt) et d'une pâte dentifrice abrasive dont le goût convient aux chiens. Vous pouvez ainsi nettoyer correctement les dents de votre chien (une ou deux fois par semaine suffisent généralement).

    L'autre solution, moins contraignante cette fois, est de donner à votre chien une nourriture dont la composition et la texture permettent un nettoyage naturel des dents: il s'agit de croquettes spécifiques dont les fibres frottent sur les dents et donc ont une action de brossage.
    Plus généralement, une nourriture à base de croquettes retarde l'apparition du tartre, tandis que les boîtes et la pâtée favorisent au contraire son apparition.
    Les friandises pour chien sous forme d'os à mâcher ou de bâtons à croquer ont aussi une action intéressante sur le nettoyage des dents.

    Pour les chiens de petite taille difficiles à manipuler, il existe des dentifrices sous forme de comprimés à croquer qui se donnent tous les jours (ou tous les deux jours) comme une friandise.

    Découvrez les aliments, friandises et produits de soins qui aident à éviter l'apparition du tartre chez le chien.


    Conclusion


    Grâce aux nouveaux produits, il est aujourd'hui très simple d'entretenir une bonne hygiène buccale pour votre chien. N'hésitez pas à varier ses plaisirs en ayant recours aux différents produits que nous venons de décrire qui ont une action nettoyante des dents. Vous limiterez ainsi les problèmes de tartre inconfortables, parfois douloureux et néfastes à la santé et au confort de vie de votre chien.

     

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  •  013

     

    Bonjour mes amis,ies,voiçi quelques petits conseils.... 

     

    Pour une bonne cohabitation entre votre enfant et votre chien.

    Un chien apporte beaucoup de joie et de bonne humeur. La présence d’un chien, attentif à son maître, est toujours un réconfort ! Oui, mais avec les enfants, comment ça se passe ?

    Les avantages d’un chien à la maison pour un enfant

    La présence d’un chien est toujours agréable, surtout pour un enfant, cela constitue aussi un moyen de le responsabiliser. Même si ce n’est pas SON chien, l’enfant devra faire attention au chien lors des balades, des jeux mais aussi au quotidien : respecter l’espace de repos du chien, le laisser manger seul, tranquillement…

    Des risques ?

    Il faut toujours être vigilant et attentif ! Mais si un chien est bien éduqué et bien dans sa peau et si vous apprenez à votre enfant à respecter l’animal, à faire preuve de douceur…, les risques seront alors minimes.
    Nous vous invitons à consulter nos fiches sur l’éducation du chiot et Vivre sereinement avec son chien pour un petit rappel de toutes les règles hiérarchiques à respecter.

    Comment limiter ces risques ?

    Il faut savoir que le chien perçoit les changements (hormones et phéromones) annonçant une grossesse. Ainsi, il saura très tôt, pratiquement avant vous, qu’un bébé va arriver ! Repérez alors rapidement les modifications comportementales du chien : menace, irritation, peur, nervosité, vigilance accrue… Si vous notez le moindre signe inquiétant avant ou après l’arrivée du bébé, consultez rapidement votre vétérinaire.

    Il est important de clarifier ou renforcer la place hiérarchique de votre chien afin de limiter les problèmes. Avant l’arrivée du bébé, les chambres (ou au moins celle du bébé) devront être interdites au chien. N’oubliez pas de placer son lieu de couchage dans un endroit duquel il ne pourra pas observer toutes les allées et venues (quitte à mettre un petit paravent !). Faîtes le manger après vous et ne répondez pas à toutes ses attentes !

    Une fois que votre enfant est né, pour que votre chien le considère dans une position hiérarchique supérieure, nous vous conseillons de suivre quelques conseils.
    A savoir : le chien doit avoir un lieu où se réfugier quand il en a besoin, quand il est disputé, quand il se repose. Ce lieu, son couchage, devra être respecté ! C’est-à-dire qu’il ne faut pas déranger le chien dans son panier pour quelle que raison.

    Il faudra donc apprendre à votre enfant, dès son plus jeune âge, à respecter le lieu de couchage du chien. Ensuite, laissez le chien gérer ses émotions quand l’enfant approche, restez neutre et laissez-le se retirer s’il le désire. Lorsque vous portez votre enfant, celui-ci est élevé à votre propre position hiérarchique. Si vous caressez le chien, si vous lui donnez des ordres avec votre enfant dans les bras, votre enfant sera respecté.

    En savoir plus : Les placements individuels dans l’espace sont très utilisés par les chiens : celui qui est à côté du dominant est supérieur aux autres.

    Ainsi, ne réprimandez pas votre enfant devant le chien (que sa bêtise soit lié au chien ou non) mais envoyez le chien dans son panier ou dans une autre pièce avant de disputer votre enfant.
    Ensuite, notez qu’il est indispensable d’associer l’enfant à toutes les activités positives de votre chien : apprenez à votre enfant à jouer avec le chien dès que possible, laissez-lui le privilège de poser à terre la gamelle du chien ou laissez-le le tenir en laisse…

    Si votre chien arrive dans la famille alors que votre enfant est déjà né, voire grand, toutes ces mesures ne seront que plus faciles à mettre en place.


    Vous avez maintenant tous les éléments nécessaires afin que votre enfant et votre chien cohabitent ensemble sans heurts, sans risque, pour le plus grand bonheur de tous.

     

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